de Samut-Sakhon à la mer d' Andaman

Nous retrouvons la voie rapide et ses odeurs nauséabondes qui nous avaient accompagnées depuis la banlieue de BKK, la grande route est bordée de fossés , de douves , de canaux et de marais remplis de déchets: gobelets, plastiques, pneus, papiers , polistyrène et déchets alimentaires , le tout dégage une odeur très désagréable;cependant les petits commerces alimentaires sont installés à proximité et parfois même sur le bord du fossé et ne semblent pas gênés !
Plus loin , des vendeurs présentent leurs poissons qui attendent leurs clients en plein soleil par une température de 40°.
Une petite route nous invite , elle traverse des marais et des zones humides, il n'y a aucune voiture et les pêcheurs de coquillages pêchant le corps entièrement dans l'eau nous attirent de loin par leurs vives discussions .
Pédalant tranquillement sur la petite route sinueuse à travers la mangrove , les marais et accompagnés des chants d'oiseaux incessants nous découvrons les marais salants avec leurs paludiers; les marais sont entretenus avec soin et nous observons les différentes phases du travail.
Plus loin nous suivons le bord de mer sur quelques kilomètres , des pêcheries et de grands bateaux nous surprennent par leur grand nombre.
Après une halte à Petchaburi dans uns guest house plus que sommaire , nous reprenons la route 4 , peu de voitures car nous sommes partis très tôt nous empruntons ensuite une petite route vers Cham An petite station balnéaire où nous découvrons une multitude de fruits de mer inconnus pour nous , tout est très frais et très bien présentés. Nous longeons la mer avec un plaisir immense , la route est ombragée et nous rappelle les petites stations balnéaire d'antan !
Dommage il nous faut reprendre la route 4 pour rejoindre Hua Hin où nous faisons escale.
Hua Hin , ancien village de pêcheurs avec son petit port actif et ses longues plages de sable fin est devenue une station très animée et très touristique.
Nous sommes ,dans un premier temps très heureux de retrouver la mer et de s'y baigner, mais la foule de touristes de toute nationalité nous incite à quitter cette ville trop touristique, il faut dire que depuis notre arrivée en Thailande nous n'avons pas ou très peu rencontré de touristes.

Pêcheurs de coquillages

Sawatdi( bonjour)

La mangrove

Nous n'avons pas encore goûté

Le paludier

Que c'est bon les pieds dans l'eau !!!!

De nouveau en Thailande

Nous rejoignons la Thailande en empruntant la seule et unique route reliant Siem Reap à Poipet; c'est une ligne droite interminable mais contrairement à l'aller le faux-plat est dans le bon sens et nous offre une très légère descente et le vent est plus favorable; le compteur nous le prouve.

La route ne nous a malgré tout pas semblée monotone, elle nous a offert encore bien des surprises ; après 150 km nous arrivons à la frontière que nous décidons de passer dans la foulée. Deux heures de queue dans la chaleur nous seront nécessaires pour passer les contrôles …...un peu dur avec la chaleur.

Nous quittons la zone frontalière et allons à Aranyaprathet où nous ferons une petite halte.

Lorsque nous arrivons à l'hôtel , un incendie se déclare dans une chambre , une fumée noire s'en dégage, c'est vrai qu'ici les courts-circuits ne sont pas étonnants compte tenu des installations électriques fantaisistes.

Aranyaprathet est une petite ville animée et nous nous y baladerons tranquillement , la fête foraine est installée dans l'enceinte du temple avec 3 vieux manèges et quelques stands de tirs où les peluches sont les seuls lots proposés.

Un marché très typique s'est installé et l'on peut y admirer l'ingéniosité et la créativité des commerçants : les plats sont extrèmement bien présentés , avec goût et idées, certains plats donnent envie mais vu la façon dont est conservés la viande et le poisson nous n'y goûterons pas !

Le lendemain nous prendrons un train de 3ème classe pour relier Bangkok, la petite gare est toute pimpante fleurie et décorée et le chef de gare en uniforme impeccable. Nous paierons environ 7 euros pour 300 km , sachant que nos vélos nous coûte le double de nos places !Nous sommes dans le wagon réservé aux moines , mais peu à peu il se remplit de passagers ordinaires .Le trajet dure 6 h , que nous passerons à observer les familles , les collégiens , les travailleurs , nous essaierons de discuter avec nos voisins tant bien que mal ( avec les mains et un peu d'anglais) , les paysages nous offrirons aussi des distractions , l'arrivée sur Bangkok nous montrera «  le côté cour » de la ville : insalubrité, pauvreté …...

Près de la gare les habitations et les commerces sont à moins d'un mètre de la voie .

Arrivés à BKK nous enfourchons nos vélos dans la fournaise et le trafic infernale de la ville ( il est midi) la circulation est un peu au ralentie ! On traverse Bangkok pas très rassuré ! Et nous arrivons à Samut Sakhon après 43km où nous nous poserons pour la nuit : vivement la mer !!!

Moine et ventilateur

A table

Nous avions commencé à manger la nourriture thai près de Bangkok et d'autres grandes villes touristiques , au fur et à mesure de notre voyage nous l'avons plus ou moins abandonnée compte tenu de l'hygiène et de la conservation de certains produits, et aussi compte tenu des goûts!
Nous avons privilégiés les viandes rôties ou grillées.
En Thailande et au Cambodge , on mange :
des insectes , du crocodile , du serpent , des poussins cuits dans l'oeuf, des crapauds farcis et bien d'autres choses .....et bien sûr surtout du riz en sauce et selon les régions du poulet du porc et partout de nombreux légumes et fruits Thailandais.

I